Je n’avais encore pas dormit… J’étais dans le sous-sol de ma villa qui me faisait office de Q.G., rangeant les flèches qui me servaient la nuit à terrasser mes adversaires. Au début, mon père adoptif tuait ses ennemis avec et un jour, il avait pris conscience que ce n’était pas à lui de rendre la justice mais plutôt de permettre à la justice de faire son œuvre. Il avait alors arrêté de tuer et s’était contenter de blesser et de livrer les criminels aux autorités. Une chose était sure, je n’étais pas comme lui. J’avais tué son fils et volé son identité par jalousie et malgré tous les efforts que je pouvais fournir afin d’honorer la mémoire de mon père, je ne serais jamais comme lui. J’étais quelqu’un de mauvais et puis c’est tout. J’avais tué deux Joker Boys cette nuit et je n’éprouvais aucun remords à l’idée d’avoir planté mes flèches précises dans des zones mortelles de leur anatomie criminelle. Je soupirais doucement et je rangeais les flèches alors que je devais aller entraîner la belle Elena, une jeune femme qui adorait me payer en nature pour les cours que je lui donnais. C’était devenu une très belle amie et comme elle était escort girl, elle animait souvent mes soirées de sa belle compagnie. Je me rendis donc à la salle de sport pour l’y attendre après avoir pris une bonne douche et s’être changé pour une tenue un peu plus appropriée. J’attendais donc en tapant un peu dans le sac et elle me prévint qu’elle n’allait pas tarder mais je ne la voyais toujours pas arriver aussi j’optais pour sortir voir dehors si elle ne venait pas… Metropolis était une ville dangereuse et s’il lui était arrivé quelque chose ? Je soupirais doucement, ne l’ayant pas vue tapis dans l’ombre…

Je sortais doucement du complexe sportif afin de chercher du regard éventuellement la voiture de la jeune femme et je soupirais doucement en ne voyant rien… Pas de trace de cette brune parfaite qui me faisait un effet monstre à chaque fois qu’elle se trouvait face à moi. Elle était devenue une amie, bien plus qu’une maîtresse ou un corps que je réclamais de tout mon être. Je la détestais d’avoir une telle emprise sur moi tout simplement parce que je ne méritais pas ça… J’étais quelqu’un de mauvais et je devais ne méritais pas ce genre d’attentions de la part d’une personne aussi géniale et douce que la belle Elena… Un léger bruit de pas dans mon dos détourna mon attention et je pivotais légèrement la tête, près à parer une éventuelle attaque quand un parfum que je ne connaissais que trop bien arriva à mes lèvres et j’esquissais un petit sourire en sentant ce petit corps de rêve sauter sur mon dos, mes mains venant se glisser légèrement dans mon dos afin d’attraper ses belles cuisses et je tournais légèrement la tête vers elle, souriant de joie de la revoir ainsi qu’à l’idée qu’elle était en sécurité. Je frissonnais à son baiser et je la regardais avec une certaine douceur, frissonnant à nouveau sous son second baiser dans mon cou. Bon sang que c’était bon de la voir. Je la forçais à se reposer sur ses pieds afin de pouvoir me tourner vers elle, ma main venant trouver sa joue délicatement dans un petit sourire amusé alors que c’était à mon tour de déposer un petit baiser à la commissure de ses lèvres. Et je finissais par me reculer d’elle. Si nous devenions trop proches l’un de l’autre, le cours elle risquait surtout de le passer sur le dos dans une étreinte torride… Or ce n’était pas vraiment le but de cette matinée. J’esquissais un petit sourire à cette pensée.

Bien sûr que tu m’as manquée ! Et en plus je me suis inquiété en ne te voyant pas arrivée… deux jours c’est une éternité sans toi !

Je souriais doucement en me pinçant les lèvres, mes yeux glissant doucement sur les douces lèvres de la jeune femme… Bon sang j’avais envie de m’en emparer et de les savourer langoureusement. Mais encore une fois, nous n’étions pas là pour ça. Et c’était bien dommage.

Allé c’est l’heure de s’entraîner, tu ne me paye pas pour glander.

Je l’entraînais à l’intérieur tranquillement afin que l’on puisse attaquer l’entrainement et je lui ouvre la porte de la salle pour la laisser passer et mon regard glisse doucement à ses fesses bien bombées… Si seulement… Alala. Je soupirais doucement. Je lui attrapais le poignet pour la tourner vers moi une fois dans la salle. J’ancrais mon regard dans le sien.

J’ai une soirée ce soir… Ça te dit de venir avec moi ? On pourrait passer la journée ensemble…

Elena… bon sang mais cette fille était une espèce de perfection tout bonnement incroyable et son attitude envers moi me rendait vraiment dingue… Je savais qu’elle était une escort girl, je n’étais pas encore complètement stupide, bien au contraire. Je supposais donc que cette relation qu’elle entretenait avec moi était une relation qu’elle avait avec d’autres de ses clients « réguliers ». Cela ne me dérangeait pas du tout étant donné que j’étais une maudit gosse de riche pourrit gâté qui ne pensait qu’à une seule chose : s’amuser et s’éclater. Et j’étais tout sauf quelqu’un de jaloux ou de possessif et si jamais elle prenait son pied avec d’autres hommes, je ne serais pas celui qui allait l’en blâmer d’autant que je prenais aussi pas mal de plaisir avec d’autres femmes… Alors m’en prendre à elle dans un simple accès de jalousie serait une sorte d’hypocrisie vraiment ridicule. Et je n’étais pas ridicule et encore moins hypocrite. Je l’aimais beaucoup cette belle petite escorte qui me vendait du rêve à chaque fois que je m’approchais d’elle. Je la désirais, je la voulais, j’avais envie de lui arracher ses vêtements et de la prendre là, contre la porte, sur le sol, dans les douches… partout, de toutes les façons, dans toutes les positions, aussi longtemps que mon corps aurait la force de bouger et de pilonner le sien… Je soupirais à cette pensée tout en essayant de contenir cette virilité folle qui se dressait dans mon pantalon et finalement je lui proposais de passer la journée avec moi… Quelle erreur je venais de faire bon sang, je venais tout bonnement de lui donner le bâton qui allait lui permettre de me battre violemment. Elle allait entrer dans un jeu de « je te veux, je te prends, tu me veux, tu me fuis ». Je me mordais doucement la lèvre. J’avais envie d’elle et chaque geste, chaque mot de sa bouche sensuelle renforçait la furieuse envie que j’avais d’elle. Elle jouait avec moi, elle taquinait mes nerfs, me rendait dingue et plus ça allait et plus j’avais la certitude que cet entraînement n’aurait pas lieux… cela allait finir dans une étreinte folle et sauvage, voir presque violente si elle continuait de me brancher de la sorte. Bien sûr que je voulais lui donner tout ça pour une seule journée, rien que pour elle. Et cela me permettait de rebondir sur la phrase qu’elle avait dit un peu avant comme pour se faire pardonner de m’avoir laissé voir combien elle était heureuse de me retrouver. Elle était comme moi, une enfant gâtée et avec un ego surdimensionné. Nous étions en tous points semblables et c’était aussi sans doute ce qui faisait que l’on était aussi proches l’un de l’autre.

Hum oui tout ça pour toi… après tu, tu es tellement formidable !

Je la regardais faire son petit manège… S’approcher, se reculer, se dandiner et jouer avec mes nerfs d’une façon qui me rendait dingue. Je me mordais doucement la lèvre et je priais pour que la demoiselle ne s’approche pas trop simplement parce que je serais tout à fait capable de la violer sans lui demander son avis… Euh… n’était-ce pas le but d’un viol que de ne pas demander son avis à la personne dont on abuse ? Je n’en savais rien je n’étais pas pratiquant. Je me mordais doucement la lèvre alors qu’elle me volait un baiser auquel je n’avais pas eu le temps de répondre ce qui me frustra encore plus. Et voilà qu’elle s’éloignait encore… Sans trop réfléchir, je comblais la distance entre nous deux pour me coller à elle et la coincer entre mon corps et le mur dans son dos.

Encore heureux que tu veuilles venir… je n’aurais pas envie d’emmener une autre femme que toi à cette soirée.

Je laissais mes mains glisser sur ses hanches avant de descendre à ses fesses puis à ses cuisses… Rapidement je la soulevais en l’air pour qu’elle enroule mes hanches de ses belles jambes, mes mains remontant à sa belle poitrine que je caressais à travers ses vêtements tout en m’emparant férocement de ses lèvres pour l’embrasser à pleine bouche.