Cher Journal,
Je t’écris ce soir alors que mes doigts sont gelés et ensanglantés, mais j’ai besoin de t’écrire. Depuis que je vis ici, j’ai dû dire adieu à tout ce que mes parents m’ont appris, à tout ce qui fait de moi une Collins. Tu te souviens, à l’époque, j’étais le genre de jeune fille très timide et renfermée sur moi-même. Je n’osais pas aller vers les autres et dès que l’on posait un regard dans ma direction, je prenais cela pour une agression. J’étais faible et manipulable à l’époque. En fait, j’étais insignifiante aux yeux de tous. Je vivais ma petite vie tranquille entre mes cours et la danse. Je n’étais qu’une petite fille lambda parmi toutes les personnes qui vivaient autour de moi. Je n’ai jamais vraiment eu d’amis à San Francisco… Cette ville était bien trop grande pour moi, bien trop grande pour une petite fille comme moi. Et puis, un enchaînement d’évènements a fait de moi la fille que je suis aujourd’hui. Ai-je honte de tout ce que je fais pour survivre ? Certainement pas. Je n’ai jamais eu l’intention de mourir et je ferai tout pour survivre dans cet endroit crasseux.
Lorsque le séisme dévasta toute la Côté Ouest, je perdis tout. Je perdis ma maison, mes parents… J’étais seule au monde au milieu de toutes ces personnes qui faisaient tout pour survivre. C’est à cet instant que je me découvris l’instinct de survie qui sommeillait en moi. Je faisais des choses que je ne pensais impensables pour moi afin de survivre. Tu te souviens de ces deux hommes qui voulaient nous agresser, en profitant du chaos général ? Si ce poignard n’avait pas été à ma portée, je ne sais pas ce qui serait advenu de moi. Mais c’est ce jour-là que la petite Jennifer frêle est morte. C’était la première fois que j’ôtais la vie à quelqu’un. Aujourd’hui, cela fait la septième personne que je tue pour survivre, mais c’est un mal nécessaire. Ce poignard, je l’ai gardé, un peu comme une relique. C’est avec ce poignard que d’autres personnes sont mortes. Mais je n’ai aucun regret, car après tout, ces hommes en veulent également à ma vie, non ? Alors oui, pour survivre, je n’ai aucun regret de leur planter mon poignard en plein cœur.
Si je t’écris aujourd’hui, c’est parce que je suis de nouveau entrée en ville par le passage secret et que notre petite escapade s’est plutôt mal passée. Cette septième personne était un membre de Wonderland Corp. La seule chose que je regrette en tuant ces personnes, c’est peut-être que derrière ce geste, je laisse des enfants orphelins. En étant moi-même orpheline, je peux comprendre la douleur que cela puisse engendrer. Mais ce monde n’est clairement pas un monde paisible. Ici, c’est la loi du plus fort qui nous permet de nous maintenir en vie. J’ai eu l’occasion de faire quelques rencontres, de me forger quelques relations afin de pouvoir profiter de l’appui de plusieurs personnes. Il est impossible de vivre seule, j’en suis presque certaine. Je ne tiens pas à me mettre tout le monde à dos ici. Après tout, notre ennemi se trouve derrière les murs de cette ville.
Je suis contente de partager ces moments avec toi, cher journal. Je pense que je vais aller me rincer les mains et aller me mettre près du feu afin de me réchauffer. J’ai l’impression que les nuits sont de plus en plus froides… Enfin, c’est peut-être mon imagination qui me joue des tours, qui sait ? Je te dis à très bientôt… Tu sais très bien que j’ai beaucoup de choses à te raconter ces derniers temps.
Je t’écris ce soir alors que mes doigts sont gelés et ensanglantés, mais j’ai besoin de t’écrire. Depuis que je vis ici, j’ai dû dire adieu à tout ce que mes parents m’ont appris, à tout ce qui fait de moi une Collins. Tu te souviens, à l’époque, j’étais le genre de jeune fille très timide et renfermée sur moi-même. Je n’osais pas aller vers les autres et dès que l’on posait un regard dans ma direction, je prenais cela pour une agression. J’étais faible et manipulable à l’époque. En fait, j’étais insignifiante aux yeux de tous. Je vivais ma petite vie tranquille entre mes cours et la danse. Je n’étais qu’une petite fille lambda parmi toutes les personnes qui vivaient autour de moi. Je n’ai jamais vraiment eu d’amis à San Francisco… Cette ville était bien trop grande pour moi, bien trop grande pour une petite fille comme moi. Et puis, un enchaînement d’évènements a fait de moi la fille que je suis aujourd’hui. Ai-je honte de tout ce que je fais pour survivre ? Certainement pas. Je n’ai jamais eu l’intention de mourir et je ferai tout pour survivre dans cet endroit crasseux.
Lorsque le séisme dévasta toute la Côté Ouest, je perdis tout. Je perdis ma maison, mes parents… J’étais seule au monde au milieu de toutes ces personnes qui faisaient tout pour survivre. C’est à cet instant que je me découvris l’instinct de survie qui sommeillait en moi. Je faisais des choses que je ne pensais impensables pour moi afin de survivre. Tu te souviens de ces deux hommes qui voulaient nous agresser, en profitant du chaos général ? Si ce poignard n’avait pas été à ma portée, je ne sais pas ce qui serait advenu de moi. Mais c’est ce jour-là que la petite Jennifer frêle est morte. C’était la première fois que j’ôtais la vie à quelqu’un. Aujourd’hui, cela fait la septième personne que je tue pour survivre, mais c’est un mal nécessaire. Ce poignard, je l’ai gardé, un peu comme une relique. C’est avec ce poignard que d’autres personnes sont mortes. Mais je n’ai aucun regret, car après tout, ces hommes en veulent également à ma vie, non ? Alors oui, pour survivre, je n’ai aucun regret de leur planter mon poignard en plein cœur.
Si je t’écris aujourd’hui, c’est parce que je suis de nouveau entrée en ville par le passage secret et que notre petite escapade s’est plutôt mal passée. Cette septième personne était un membre de Wonderland Corp. La seule chose que je regrette en tuant ces personnes, c’est peut-être que derrière ce geste, je laisse des enfants orphelins. En étant moi-même orpheline, je peux comprendre la douleur que cela puisse engendrer. Mais ce monde n’est clairement pas un monde paisible. Ici, c’est la loi du plus fort qui nous permet de nous maintenir en vie. J’ai eu l’occasion de faire quelques rencontres, de me forger quelques relations afin de pouvoir profiter de l’appui de plusieurs personnes. Il est impossible de vivre seule, j’en suis presque certaine. Je ne tiens pas à me mettre tout le monde à dos ici. Après tout, notre ennemi se trouve derrière les murs de cette ville.
Je suis contente de partager ces moments avec toi, cher journal. Je pense que je vais aller me rincer les mains et aller me mettre près du feu afin de me réchauffer. J’ai l’impression que les nuits sont de plus en plus froides… Enfin, c’est peut-être mon imagination qui me joue des tours, qui sait ? Je te dis à très bientôt… Tu sais très bien que j’ai beaucoup de choses à te raconter ces derniers temps.