Poppy elle ne sait pas mentir, Poppy elle a toujours été comme ça, à se laisser sans arrêt dépasser par ses sentiments, bons comme mauvais ils ont toujours contrôlé sa vie d'aussi longtemps qu'elle puisse s'en souvenir. Poppy c'est un peu une bombe à retardement qui n'attend qu'une secousse pour exploser. Poppy le bien et le mal elle a parfois du mal à faire la différence, elle ne veut qu'une seule et unique chose le bonheur de son autre, de sa moitié, de tout ce qu'elle aime mais ne sera jamais. Parce que Peony elle est tout ce que Poppy voudrait être. Elle l'admire, elle l'adule et même plus encore. Cela ne date pas d'aujourd'hui, c'est un mal bien plus profond encore, c'est quelque chose qui la travaille, là tout au fond de ses entrailles depuis qu'elle est gamine la rouquine. Perdue dans une ville trop grande pour elle, avec comme seuls repères des grand-parents, comme seule figure maternelle une photo, une vieille photo aux coins cornés et légèrement décolorée, une photo de lycée, la seule et unique qu'elle a pu sauver. Parce que Pamela c'est un prénom désormais banni de cette maison, elle aurait tellement de question à poser pourtant Poppy, parce que Poppy elle pose toujours tout un tas de questions, parce que Poppy elle aime savoir le pourquoi du comment, elle aime savoir, elle aime comprendre, tout comprendre, parce que les zones d'ombres, de non-dits et encore plus d'interdit elle n'aime pas ça, elle déteste ça. Une curiosité quelque peu malsaine l'anime, mais ça elle n'en a pas conscience, après tout il y a Peony, après tout elle est toujours là, elle veille, elle l'empêche de se briser le cou, de finir réduite à néant. Et puis Poppy et Peony c'est quelque chose de grand, quelque chose de fou, de totalement incompréhensible pour le commun des mortels. C’était mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l’héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, snif, pét’, ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, péyotl, buvard, acide, LSD, extasy. Mieux que le Nutella au beurre de cacahuète et le milk-shake banane. Mieux que toutes les trilogies de George Lucas, l’intégrale des muppets-show, la fin de 2001. Mieux que le déhanché d’Emma Peel, Marilyn, la schtroumpfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawford. Mieux que la face B d’Abbey Road, les CD d’Hendrix, qu’le p’tit pas de Neil Armstrong sur la lune. Le Space-Mountain, la ronde du Père-Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du Dalaï-Lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzy, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson. Mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques. Mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda. Mieux que la liberté. Mieux que la vie... Peony elle était son tout, elle était son centre de gravité, le rocher sur lequel elle se raccrochait lorsqu'elle perdait les pédales, parce que les séparer était tout bonnement impossible, jamais l'une sans l'autre malgré leurs différences, malgré leurs tentatives, ils n'ont jamais été cap de les séparer.
Poppy elle a toujours été fascinée par sa mère, par l'image qu'elle s'en était forgé à travers les articles des journaux, à travers les paroles des autres, bonnes ou mauvaises peu importait, elle était la fille de quelqu'un. Obnubilée par la cause qu'elle défendait, par sa bataille contre la civilisation elle-même et l'amour qu'elle dégageait pour les plantes. Cet amour qui la consuma à son tour dès son plus jeune âge, alors que certains passaient leur temps à courir dans les rues de Seattle, à faire du vélo dans les rues en pente comme des dératés Poppy elle, elle préférait passer son temps dans le jardin, un livre à la main, retenir chaque nom de chaque plante, leurs vertus et leurs vices... Et quels vices. Les années ont passés, les espoirs de la voir revenir et les déceptions plus nombreuses les unes que les autres jusqu'à entrevoir un jour la lumière, une lumière de courte durée, mais au combien intense à ses yeux. Gotham, une nouvelle ville, une nouvelle vie auprès de celle qu'elle a toujours admiré. On aurait pu croire à un nouveau départ, pour la mère comme pour ses filles mais il n'en fut rien, la réalité fut toute autre. Poppy elle ne voyait rien elle, elle préférait s'émerveiller de tout est de rien, de la férocité de ces plantes, des poisons et des propriétés qu'elle découvrit auprès de sa mère, tandis que Poeny elle voyait la folie grandir petit à petit et consumer cet être qu'elle considérait comme une parfaite étrangère. L'admiration et le dégoût. Et puis il y a eu l'abandon encore, mais cette fois-ci il fut définitif. Le séisme, les radiations tout s'est enchaîné à une vitesse folle, elles avaient grandi, elles ne s'étaient toujours pas quitté, même si leur chemin avaient pu bifurquer jamais elles ne s'étaient séparées. Elles étaient une et indivisible, elles étaient deux contre tous les autres, parce qu'elles étaient l'une et l'autre l'ancre qui maintenait l'autre dans la réalité, le roc auquel se raccrocher. Un soldat, une infirmière, la folie de la violence et la douceur d'une aide, pourtant les rôles ne sont pas forcément ceux auxquels nous pouvons penser, la folie n'est pas forcément là où on l'attend, bien loin de là, et ça Poppy a pu le démontrer plus d'une fois. L'amour, ça peut vous faire faire des choses complètement folle, mais l'amour d'une soeur pour une autre fait bien pire encore... La terre avait tremblé, elle s'était ouverte, et avait tout emporté sur son passage, plus de famille, seulement Peony, rien d'autre que Peony et ce nouvel Eden qui s'offrait à elles... Metropolis. Il était temps de redonner sa juste valeur au nom des soeurs Isley. Il était temps que Poison Ivy soit reconnue pour sa juste valeur...
Poppy elle a toujours été fascinée par sa mère, par l'image qu'elle s'en était forgé à travers les articles des journaux, à travers les paroles des autres, bonnes ou mauvaises peu importait, elle était la fille de quelqu'un. Obnubilée par la cause qu'elle défendait, par sa bataille contre la civilisation elle-même et l'amour qu'elle dégageait pour les plantes. Cet amour qui la consuma à son tour dès son plus jeune âge, alors que certains passaient leur temps à courir dans les rues de Seattle, à faire du vélo dans les rues en pente comme des dératés Poppy elle, elle préférait passer son temps dans le jardin, un livre à la main, retenir chaque nom de chaque plante, leurs vertus et leurs vices... Et quels vices. Les années ont passés, les espoirs de la voir revenir et les déceptions plus nombreuses les unes que les autres jusqu'à entrevoir un jour la lumière, une lumière de courte durée, mais au combien intense à ses yeux. Gotham, une nouvelle ville, une nouvelle vie auprès de celle qu'elle a toujours admiré. On aurait pu croire à un nouveau départ, pour la mère comme pour ses filles mais il n'en fut rien, la réalité fut toute autre. Poppy elle ne voyait rien elle, elle préférait s'émerveiller de tout est de rien, de la férocité de ces plantes, des poisons et des propriétés qu'elle découvrit auprès de sa mère, tandis que Poeny elle voyait la folie grandir petit à petit et consumer cet être qu'elle considérait comme une parfaite étrangère. L'admiration et le dégoût. Et puis il y a eu l'abandon encore, mais cette fois-ci il fut définitif. Le séisme, les radiations tout s'est enchaîné à une vitesse folle, elles avaient grandi, elles ne s'étaient toujours pas quitté, même si leur chemin avaient pu bifurquer jamais elles ne s'étaient séparées. Elles étaient une et indivisible, elles étaient deux contre tous les autres, parce qu'elles étaient l'une et l'autre l'ancre qui maintenait l'autre dans la réalité, le roc auquel se raccrocher. Un soldat, une infirmière, la folie de la violence et la douceur d'une aide, pourtant les rôles ne sont pas forcément ceux auxquels nous pouvons penser, la folie n'est pas forcément là où on l'attend, bien loin de là, et ça Poppy a pu le démontrer plus d'une fois. L'amour, ça peut vous faire faire des choses complètement folle, mais l'amour d'une soeur pour une autre fait bien pire encore... La terre avait tremblé, elle s'était ouverte, et avait tout emporté sur son passage, plus de famille, seulement Peony, rien d'autre que Peony et ce nouvel Eden qui s'offrait à elles... Metropolis. Il était temps de redonner sa juste valeur au nom des soeurs Isley. Il était temps que Poison Ivy soit reconnue pour sa juste valeur...