Faire partie de l'armée, un rêve de gosse qui se réalise. Et non, toutes les filles ne rêvent pas forcément de strass et de paillettes, j'étais plutôt du genre à rêver de flingues et de sang, plutôt bizarre pour une enfant mais après tout, il faut de tout pour faire un monde n'est-ce pas ? J'ai réalisé mon rêve il y a peu car pour devenir soldat, il faut prendre son mal en patience et s'entraîner, s'entraîner sans relâche.
-flashback-
Il faisait extrêmement chaud cette après-midi, il devait être au alentours de seize heures et il faisait pas moins de trente degrés. Le soleil me tapait violemment le dos. En temps normal, j'aurais trouver ce temps vraiment parfait mais en pleine séance d'entraînement, j'aurais préféré qu'il pleuve, comme toutes les autres personnes présentent en ce moment même. Le capitaine n'arrêtait pas de hurler, de nous insulter et pourtant, aucuns de nous ne baissait les bras. Nous étions tous là pour la même raison, devenir un bon soldat, le meilleur de tous. Malgré la difficulté des exercices que j'enchaînais sans même prendre une seconde de repos, je n'allais pas baisser les bras, je ne pouvais pas. Je me devais de réussir, d'aller jusqu'au bout. Autant le dire, j'avais la rage de vaincre et cela depuis le début, à la minute où j'avais su que j'avais peut-être une chance de faire ce que j'ai toujours voulu faire, je n'ai pas cesser un seul instant de croire en moi. Pour me soutenir, je pouvais également compter sur le soutien de Poppy, sans elle, j'aurais peut-être tout arrêter, me disant que je n'avais pas ma chance alors que si, je me rendais bien compte à présent qu'avec de la conviction, on pouvait y arriver. On peut tout faire lorsque l'on se donne la chance. C'est fini pour vous les gars. Isley, dans mon bureau tout de suite ! Un petit sourire vint dessiner mon visage. J'étais la seule fille de cette session de recrutement et apparemment, j'étais également la première et la seule à être sortie du lot au bout d'un mois d'entrainement. M'essuyant le visage à l'aide de ma serviette et buvant de longues gorgées de ma gourde, je suivais donc mon capitaine jusqu'à son bureau. Une fois arriver à l'intérieur, il m'invita à m'asseoir. Isley, cela fait un moment que je vous observe et à mes yeux, vous avez toutes les compétences requises pour devenir un très grand soldat. Alors félicitation, vous faites partie de l'équipe désormais. Je n'avais qu'une envie à se moment-là, sauter au plafond, le serrer fort dans mes bras et le remercier pour le restant de ma vie mais je serais certainement passer pour une cinglée. Je me levais alors de ma chaise et le remercia en lui adressant un large sourire puis je me dirigeais vers la sortie.
La famille est quelque chose de très important à mes yeux, même si je n'ai pas eu la chance de grandir en compagnie de ma tendre mère, j'ai tout de même eu la chance inouïe de grandir avec ma moitié, ma sœur jumelle, celle qui a toujours été là pour moi et qui le sera toujours, on se l'est promis après tout. Lorsque je raconte que je n'ai jamais connu celle qui m'a mis au monde, les gens ont tendance à me prendre en pitié pourtant, il n'y a pas de raison. Malgré le fait que je n'ai jamais connu ma mère, j'ai eu une enfance des plus heureuses, je n'ai jamais manquer de rien.
-flashback-
Nous avions six ans, c'était un jour d'école et c'était l'heure de la récréation. Comme d'habitude, Poppy et moi nous partagions un goûter, assise sur un banc. Nous parlions de tout et de rien, des conversations d'enfants de six ans quoi, rien de bien exceptionnel. Nous n'avions pas vraiment d'amis parmi les élèves de l'école, en même temps, à force de rester tout le temps ensemble, cela ne laisse pas beaucoup de chance à d'autres de venir vers nous mais nous étions bien toutes les deux, nous n'avions besoin de personne d'autre. Eh la rouquine, passe moi ta sucette ! Perdu dans mes pensées, je n'avais pas prêter attention au gros tas de soupe qui venait de se pointer juste devant ma moitié. En entendant le son de sa voix, ma colère ne tarda pas à monter. Il osait parler de manière peu correct à Poppy alors que je me trouvais juste à côté d'elle.. Il allait le regretter. Me levant d'un coups du banc, je me dressais entre Poppy et son agresseur. Même s'il était plus grand que moi et faisait deux fois mon poids, je n'avais pas peur de lui pour autant. La haine avait pris le dessus sur toutes les autres émotions que je pouvais ressentir en ce moment-même. Dégage. lui lançais-je tout en le regardant de la manière la plus menaçante possible. J'avais un peu l'impression d'être une louve qui protéger son troupeau de louveteau. Oui c'est bien ça, je suis la louve et Poppy est mon louveteau et je la protégerais quoi qu'il puisse m'arriver. J'suis censé avoir peur devant une... Fille ? Il se foutait ouvertement de moi. Me mordant la lèvre inférieure à sang, je ne pouvais me retenir plus longtemps et balançais de toutes mes forces mon pieds dans son service trois pièces. Il ne tarda pas à s'effondrer à terre tout en pleurnichant. Et maintenant, c'est qui la gonzesse ? lui dis-je avant de prendre Poppy par la main et m'éloigner de ce gros tas qui gisait à terre désormais. Je m'arrêtais un peu plus loin pour me retourner et voir que Poppy était en pleur. N'hésitant pas une seule seconde de plus, je la serrais fort dans mes bras. Personne ne te fera du mal, pas tant que je serais à tes côtés. Je te le promets.
Depuis, nous avons bien grandi toutes les deux mais les choses n'ont pas vraiment changé, Poppy est restée le louveteau et je suis restée la louve. Le seul grand changement de notre vie est le fait que désormais, nous sommes réellement livrées à nous-même. En effet, suite à un énorme tremblement de terre, nous avons perdu la seule famille qu'il nous restait et devons faire face à la dure réalité de la vie. Travailler, se loger, se nourrir, et tout ça rien qu'à deux. Pour le moment, nous nous en sortons bien. De plus, depuis que nous habitons rien que toutes les deux, nous essayons tant bien que mal de continuer à faire vivre le nom de notre mère, il est hors de question que le nom de Poison Ivy ne fasse plus de ravage, nous sommes prêtes à tout pour que tout le monde se rappelle de notre mère, même si nous devons risquer notre vie pour cela.
-flashback-
Il faisait extrêmement chaud cette après-midi, il devait être au alentours de seize heures et il faisait pas moins de trente degrés. Le soleil me tapait violemment le dos. En temps normal, j'aurais trouver ce temps vraiment parfait mais en pleine séance d'entraînement, j'aurais préféré qu'il pleuve, comme toutes les autres personnes présentent en ce moment même. Le capitaine n'arrêtait pas de hurler, de nous insulter et pourtant, aucuns de nous ne baissait les bras. Nous étions tous là pour la même raison, devenir un bon soldat, le meilleur de tous. Malgré la difficulté des exercices que j'enchaînais sans même prendre une seconde de repos, je n'allais pas baisser les bras, je ne pouvais pas. Je me devais de réussir, d'aller jusqu'au bout. Autant le dire, j'avais la rage de vaincre et cela depuis le début, à la minute où j'avais su que j'avais peut-être une chance de faire ce que j'ai toujours voulu faire, je n'ai pas cesser un seul instant de croire en moi. Pour me soutenir, je pouvais également compter sur le soutien de Poppy, sans elle, j'aurais peut-être tout arrêter, me disant que je n'avais pas ma chance alors que si, je me rendais bien compte à présent qu'avec de la conviction, on pouvait y arriver. On peut tout faire lorsque l'on se donne la chance. C'est fini pour vous les gars. Isley, dans mon bureau tout de suite ! Un petit sourire vint dessiner mon visage. J'étais la seule fille de cette session de recrutement et apparemment, j'étais également la première et la seule à être sortie du lot au bout d'un mois d'entrainement. M'essuyant le visage à l'aide de ma serviette et buvant de longues gorgées de ma gourde, je suivais donc mon capitaine jusqu'à son bureau. Une fois arriver à l'intérieur, il m'invita à m'asseoir. Isley, cela fait un moment que je vous observe et à mes yeux, vous avez toutes les compétences requises pour devenir un très grand soldat. Alors félicitation, vous faites partie de l'équipe désormais. Je n'avais qu'une envie à se moment-là, sauter au plafond, le serrer fort dans mes bras et le remercier pour le restant de ma vie mais je serais certainement passer pour une cinglée. Je me levais alors de ma chaise et le remercia en lui adressant un large sourire puis je me dirigeais vers la sortie.
La famille est quelque chose de très important à mes yeux, même si je n'ai pas eu la chance de grandir en compagnie de ma tendre mère, j'ai tout de même eu la chance inouïe de grandir avec ma moitié, ma sœur jumelle, celle qui a toujours été là pour moi et qui le sera toujours, on se l'est promis après tout. Lorsque je raconte que je n'ai jamais connu celle qui m'a mis au monde, les gens ont tendance à me prendre en pitié pourtant, il n'y a pas de raison. Malgré le fait que je n'ai jamais connu ma mère, j'ai eu une enfance des plus heureuses, je n'ai jamais manquer de rien.
-flashback-
Nous avions six ans, c'était un jour d'école et c'était l'heure de la récréation. Comme d'habitude, Poppy et moi nous partagions un goûter, assise sur un banc. Nous parlions de tout et de rien, des conversations d'enfants de six ans quoi, rien de bien exceptionnel. Nous n'avions pas vraiment d'amis parmi les élèves de l'école, en même temps, à force de rester tout le temps ensemble, cela ne laisse pas beaucoup de chance à d'autres de venir vers nous mais nous étions bien toutes les deux, nous n'avions besoin de personne d'autre. Eh la rouquine, passe moi ta sucette ! Perdu dans mes pensées, je n'avais pas prêter attention au gros tas de soupe qui venait de se pointer juste devant ma moitié. En entendant le son de sa voix, ma colère ne tarda pas à monter. Il osait parler de manière peu correct à Poppy alors que je me trouvais juste à côté d'elle.. Il allait le regretter. Me levant d'un coups du banc, je me dressais entre Poppy et son agresseur. Même s'il était plus grand que moi et faisait deux fois mon poids, je n'avais pas peur de lui pour autant. La haine avait pris le dessus sur toutes les autres émotions que je pouvais ressentir en ce moment-même. Dégage. lui lançais-je tout en le regardant de la manière la plus menaçante possible. J'avais un peu l'impression d'être une louve qui protéger son troupeau de louveteau. Oui c'est bien ça, je suis la louve et Poppy est mon louveteau et je la protégerais quoi qu'il puisse m'arriver. J'suis censé avoir peur devant une... Fille ? Il se foutait ouvertement de moi. Me mordant la lèvre inférieure à sang, je ne pouvais me retenir plus longtemps et balançais de toutes mes forces mon pieds dans son service trois pièces. Il ne tarda pas à s'effondrer à terre tout en pleurnichant. Et maintenant, c'est qui la gonzesse ? lui dis-je avant de prendre Poppy par la main et m'éloigner de ce gros tas qui gisait à terre désormais. Je m'arrêtais un peu plus loin pour me retourner et voir que Poppy était en pleur. N'hésitant pas une seule seconde de plus, je la serrais fort dans mes bras. Personne ne te fera du mal, pas tant que je serais à tes côtés. Je te le promets.
Depuis, nous avons bien grandi toutes les deux mais les choses n'ont pas vraiment changé, Poppy est restée le louveteau et je suis restée la louve. Le seul grand changement de notre vie est le fait que désormais, nous sommes réellement livrées à nous-même. En effet, suite à un énorme tremblement de terre, nous avons perdu la seule famille qu'il nous restait et devons faire face à la dure réalité de la vie. Travailler, se loger, se nourrir, et tout ça rien qu'à deux. Pour le moment, nous nous en sortons bien. De plus, depuis que nous habitons rien que toutes les deux, nous essayons tant bien que mal de continuer à faire vivre le nom de notre mère, il est hors de question que le nom de Poison Ivy ne fasse plus de ravage, nous sommes prêtes à tout pour que tout le monde se rappelle de notre mère, même si nous devons risquer notre vie pour cela.