C'est plus là ! Putain j'vous jure que si ce connard me l'a perdu je vais faire un massacre ! J'tourne en rond comme un lion en cage, à vrai dire j’entends à peine les supplications de ma victime. « C'est à moi putain ! Pourquoi t'as voulu jouer au malin ? » mon regard se reporte brusquement sur l'homme gisant au sol. Je ne sais pas s'il est encore en vie, j'crois bien que oui, tout ce que j'sais c'est qu'il est bien amoché et le sang qui sort de son nez et de sa bouche me prouve que j'y suis allée un peu fort. Plissant les yeux, je m'approche et m'agenouille devant lui mais ce con tente de se reculer alors je lui attrape la cuisse lourdement, vous savez, là ou l'os ressort. Oups. Un hurlement plus tard je lui en colle une. « Rend le moi ! » d'une main tremblante, le mec en question me rend mon stylo. Ouais tout ça pour un fichu crayon, mais pas n'importe lequel. MON, à moi, c'est ça le truc. Qui m'fout en rogne même. Me redressant finalement sourire aux lèvres, je me passe une main dans les cheveux avant d'observer les alentours et alors que je fronce les sourcils, je vois déjà la silhouette se rapprocher. Qui vient encore m'emmerder dans mon coin de jeu favoris ? Il est tard, la nuit est bien tombée et j'pense vraiment pas qu'il y ai beaucoup de suicidaire dans les parages. Si ?

En le reconnaissant, le sourire naissant figé sur mes lèvres commença à s'agrandir alors que je sautais sur place le temps de quelques secondes. Alors ça c'est cool. Pourtant, ma part raisonnable se met intérieurement à bouder alors qu'il donne un coup de pieds à l'homme au sol. « Touche pas tu vas l'abimer, t'as pas le droit c'est le mien ! » mon air s'est fait sérieux malgré la situation. Il a raison, plus personne n'a de valeur ni quoique ce soit d'autre d'ailleurs et alors qu'il sort un vibro de sa poche, je penche la tête sur le côté avant de le lui retirer des mains. « Je le cherchais ! Qu'est-ce que vous avez tous à me piquer mes affaires ? » un air outré sur le visage, je semble réfléchir mais ça ne dure pas bien longtemps tandis que je reprend ma position d'inquisitrice, plissant les yeux, l'index venant tapoter son torse musclé. « Qu'est-ce que tu fais là ? tu m'espionne ? c'est mon coin, toi t'en as plein ! » concluais-je comme si la conversation n'était pas marquée de sanglots et autres gémissements de douleur.

J'aime bien braver l'interdit vous voyez ? S'il me dit de faire un truc je vais probablement faire le contraire ou le déprimer d'une façon ou d'une autre avec mon comportement. J'adore le rendre dingue, s'il est possible de faire encore pire. J'aime sa présence, c'est mon mien voilà tout. Ma mère m'avait souvent parlée de sa folie pour le Joker et plus ça va plus j'me dis que j'ai chopé la maladie. Sous son regard noir qui vient se planter dans le mien, là ou une personne censée ce serait contentée de flipper, moi, je lui ai rendu un sourire de toute mes dents avant de hausser les épaules. « Si t'as des comptes à me rendre à moi parce que j'aime pas te chercher trois plombes mais moi comme je suis plus jeune, je fais ce que je veux, c'est toi l'adulte » ironie quand tu nous tient. Cette phrase avait autant de sens que de nous voir affublés tout deux de nos costumes. J'suis assez lunatique comme nana et j'peux vite piquer une crise alors que cinq minutes plus tôt j'étais la nana la plus normale de toute la terre. Alors qu'il s'approche finalement, je le sens venir caresser ma joue et à sa phrase, je souris. « Je croyais que c'était moi qui ne pouvait pas me passer de toi, pas l'inverse » j'lui jette un regard malicieux. Ouais pour toute les fois ou il m'a reprochée d'être une sangsue, ce n'est que justice.

J'fronce les sourcils en le voyant enlever plusieurs gants d'affilés. Il ne risque pas de choper un coup de froid ça déjà c'est une évidence. Pourtant quand sa main touche finalement ma joue, je sens un petit frisson me parcourir tandis que je le fixe avec calme et alors qu'il me dérobe mon jouet, je reprend mon air outré. « Hey ! rend moi ça ! Je sais que tu aime te le mettre dans les fesses mais suis là c'pas le tient ! » j'me colle davantage à lui pour tenter de le lui subtiliser, mais c'est mort. Non seulement il est large mais en plus il est plus grand et alors qu'il commence à s'en aller, j'ouvre la bouche qui se met soudainement à former un grand "O". « Tu crois que tu vas t'en sortir comme ça ? » ben oué visiblement car il se met à jouer sur un truc qui date de la guerre de 14-18. Depuis quand ma personne si importante est snobée par un gadget. Me baissant pour prendre mon maillet qui fait bien une bonne moitié de ma taille, je me met à le suivre de près. « Tu vas ou ? Pourquoi ? Avec qui ? » tataaa je t'emmerde si j'veux en prime. S'il veut me baiser, il peut toujours courir ce coup ci. Hun hun, même pas en rêve. Il voit la barre qui s'est forgée sur mon beau front lisse ? ça ça veut dire que je m'apprête à le rendre fou mais pas sexuellement parlant.

Lui rentrant dedans, mon regard ne mit que quelques secondes avant de se baisser vers son Tamagoshi. Ma tête se penchant à nouveau sur le côté, j'finis par reporter mon attention sur le jeune homme face à moi. Etrangement sa phrase ne me plait pas. « C'pas ma faute si t'es même pas capable de t'occuper d'un truc sans utilité ! » à con con et demi, ça pouvait durer longtemps entre nous et je le savais très bien. On était le genre de personnes à toujours vouloir avoir le dessus sur l'autre, alors si ça doit être au travers de paroles peu flatteuses, ça se fera. Soupirant finalement, je l'observe mettre la chose au sol et dans un moment de flottement et tandis qu'il a à peine eu le temps de finir sa phrase, j'suis déjà en train de sauter sur le petit objet, l'écrasant de mes pieds. Frénétiquement et sans remords, je lui fais la peau. D'un grand sourire, ma tête se relève ainsi vers lui. « Non je baise pas, 'fin pas avec toi, pas c'soir.. » c'était tout le temps comme ça, une éternelle provocation, une éternelle gaminerie, et tandis que je joue avec le manche de mon maillet, je m'avance d'un grand pas pour me retrouver aux côtés de Liam, envoyant le bout de ma masse dans la tête d'un homme qui venait d'arriver derrière lui. Tout ça dans un rire ravi. Un ami du voleur de stylo j'imagine.

Pucelle ? PUCELLEEEE ?! Je m'acharne sur ce pauvre mec en lui assignant de violents coups de maillets qui viennent à bout de sa petite vie insignifiante. C'est ce qui s'appelle se faire défoncer le portrait en haut, en large, et en travers mais j'adore ça ! « JE... NE... SUIS.. PAS... UNE... PUCELLE ! ESPECE DE CLOWN IGNORANT ! » je hurle ouais, et chaque mot est accompagné d'un nouveau coup sur le crâne désormais effet pastèque de cet homme qui était simplement venu défendre son pote. Trop tard, pas ici, pas avec moi. Au mauvais endroit au mauvais moment tête de con. Tandis que je m'apprête à nouveau à frapper, je sens ses mains ferme m'agripper les hanches, me dégageant de mon défouloir pour me plaquer brusquement contre un mur. J'ai pas eu le temps de voir la chose tant je vois rouge. J'ai le souffle court et le coeur qui bat vite alors que mes yeux assassin se posent sur lui. « Tu m'excite pas, t'as du encore taxer tout mon maquillage en plus j'suis certaine ! » une provocation en plus, mais cette fois, sa réponse me nargue. Mon nez ? papillonnant des yeux, je l'observe un instant, prête à répondre, mais ouvrant la bouche, il me coupe afin de m'embrasser. Y répondant un moment, je fini par froncer les sourcils et poser mes mains sur son torse. « Arrête... tu vas m'en mettre.. partout.. » putain ces lèvres... allé on le pousse Arya. Non, le pousse pas. Si. NON !

En fait c'était presque un rituel, si je ne l'emmerdais pas un minimum, si je ne le provoquais pas ne serait-ce qu'un poil avant de craquer, je me sentais faible. Il était certainement la seule personne qui pouvait me rendre moins folle. Enfin moins folle est une façon de parler, disons que près de lui j'me sens différente. Plus capable de tout. Le baiser s'étant pourtant vite rompu par ma faute, je sens son front se coller au mien et un soupire d'envie quitte ma bouche tandis que son pouce effleure ma lèvre. Bordel, il me fait un tel effet ce n'est juste pas humain. Un frisson me parcourant sous ses frottements, je retiens le mordillement de lèvres que j'ai failli avoir sous sa phrase et en le voyant mimer un cunni, une moue se forme sur mon beau minois.« Arrête ça c'est vraiment dégu.. » j'ai à peine le temps de répondre que sa bouche se scelle à nouveau à la mienne et ma main glisse directement dans sa nuque avant que je ne mêle ma langue à la sienne avec une passion diabolique. Sous sa main dans mon jean, mon corps se colle davantage au sien alors que je me pince les lèvres tout en portant mon attention sur lui. « Alors comme ça pour une fois c'est toi qui est motivé ? Tu n'es pas... amer ni cynique.. » amusé, je souffle légèrement sous ses caresses avant de me dégager en sautillant légèrement. « Cours petit lapin, cours à la recherche du terrier.. » m'étant baissée pour ramasser mon maillet, à moi de le faire courir cette fois tandis que je me dirige vers les escaliers figés dans le temps.

Son menton hot, ils sont nuls ces surnoms j'ai le sentiment d'être encore plus rétrogradée au rang de jouets quand il fait ça et il le sait très bien. Je ne relève pas, de toute manière j'suis déjà suffisamment loin de lui comme ça. C'est à charge de revanche comme on dit. J'le vois pas non plus tenter de me tuer avec son faux pistolet et encore heureux sinon j'vous explique pas la crise que j'aurais fait. Quand il me demande ou j'veux aller, je me tourne vers lui pour commencer à monter à reculons l'escalator. « J'sais pas, je veux me promener et trouver un coin tran.. » BAM ! J'savais que j'allais louper la marche, c'était évident. J'viens de m'étaler lourdement au sol et je me masse les fesses. « PUTAIN ! » ça y'est je suis de nouveau sur les nerfs c'est malin, j'étais devenue joueuse, maintenant je veux écraser la tête de quelqu'un. « Diissss on pourra jouer avec Batinours un jour ? » air chat potté je me relève finalement. Ma fierté en a prise un coup, j'finis par me dire que j'aurais besoin de me prendre autre chose aussi car ce n'est définitivement pas mon soir.

Je le vois faire alors qu'il sort la serviette pour retirer son masque, dans un soupire je retire le mien que je glisse dans une des poches de ma veste décolleté. Il est bien plus beau comme ça. Il a une réputation en tant que Joker mais je sais qu'en tant que Liam il est encore plus cruel. Peut-être juste moins joueur, plus direct. Quand il m'annonce qu'on pourra faire mumuse avec Batinours demain soir, je hoche la tête frénétiquement, encline à un grand sourire naissant. « Ca me va à condition que tu tienne parole, je te connais hein, tu sais y faire pour me faire changer de conversation » c'est alors qu'il laisse ses mains remonter mes cuisses afin d'arriver à mes fesses et dans un petit cri de surprise, je laisse mes jambes enrouler ses hanches. « Hey non non ! Je montais là je descendais pas j'te signale ! » un rappel comme un autre, mais vous savez je ne suis pas sans ignorer qu'il va faire exactement ce qui lui chante et tandis qu'il pose mon fessier extraordinaire sur le bois du bureau, il part verrouiller la porte. Je sais ce qu'il aime, alors jouons. Je redescend de mon perchoir et j'commence à m'agiter d'un air bougon. « T'as pas un pistolet à eau ou j'sais pas quoi à allé fabriquer plutôt ? » autant je suis dingue de son Alias, autant Liam en lui même est encore exotique à mes yeux.

Quand il s'approche de moi, sa phrase me fait pencher la tête. J'connais pas ce genre de pistolet, j'pense pas que ça ferait fureur en magasin. Quoique sait-on jamais, peut-être que si. Partant dans mes divagations légendaire, je me prend sa tarte qui finit par me faire tomber sur la table. C'est un truc qui m'a toujours choquée chez lui, il a beau y aller mollo avec moi, quand il s'y met j'ai malgré tout le sentiment de me faire assommer. « Si c'est le tient de pistolet on est dans la merde alors.. » d'un rire cynique, amusé, je le sens choper mes hanches pour me forcer à m'allonger alors que j'suis encore en train de me masser la joue et je remue un instant sous lui comme pour essayer de le dégager mais c'est plus fort que moi. J'vois pas comment j'peux avoir envie de le virer, surtout dans ce genre de moment. Mon dos retombe alors sur le bureau et je me cambre légèrement sous ses baisers tandis qu'il retire mon jean. « Tu me prend par les sentiments.. tu sais bien que je peux pas résister éternellement.. » quoi, c'est un fait ! Pourtant histoire de renforcer la chose, je fini par poser ma main dans ses cheveux afin de lui relever la tête pour le couper dans ses baisers contre ma peau. « Mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas essayer.. » je le fixe un moment alors que en contraste à mes paroles, ma main commence à ouvrir la braguette de son pantalon tandis que je me suis redressée, n'ayant pas appliqué longtemps le forcing qu'il avait mis pour m'allonger.

J'adore l'effet que me font ses paroles. Il a le don pour arriver à me mettre dans tout mes états seulement avec quelques mots. J'aime me dire que je lui appartiens, que je suis à lui, et ce, même si je ne vais surement pas l'avouer de vive voix. Me mordant la lèvre, ma main commence à se glisser dans son boxer afin de caresser son membre quand il me rallonge brusquement sur la table. « Et je sais que tu adore ça.. » amusée, je ne peux contenir ce sourire qui se fige sur mon visage tandis que je répond à son baiser langoureusement, une de mes mains remontant à sa nuque tandis que ma langue se mêle à la sienne avec passion et dextérité. Les frissons me parcoure sous sa poigne et je sens déjà l'envie grimper le long de mon échine alors que je romps le baiser afin de laisser mes lèvres rejoindre son cou que j'effleure délicatement. Mes doigts dans son boxer s'amusant à titiller son gland avant que je ne remonte ma bouche à son oreille. « C'est tout ce que tu sais faire ? » concluais-je ainsi alors que ma main prenait son membre afin d'entamer de légères allées et venues.